Selling show

Je mange de l'Oscar Wilde au p'tit déj' et avale mes premiers métres de la journée au son de Bowie.

J'arrive en pleine conversation Burtonienne, mais déjà nous nous mettons en branle et gravissons les étages, dans ma tête, les Beatles ou Starway to Heaven, depends on the brume...

Dans ma trousse, scotchés Brad Pitt et Keanu Reeves, je pose sur la table devant moi le dernier Beigbeder en cas d'ennui.

Le prof commence son cours en citant Diam's ou Lorie. Rires. La nouvelle emission de Bern, la formule quotidienne d'en aparté éclairent la rentrée littéraire.

Et cité toutes les heures, l'inconnu illustre faisant oubier la haine commune, coutume des USA (USA : sacralisez les ou faites comme tout le monde).

Et Jonathan Lyttl que personne ne lira met ses mains dans le camboui du nazisme, le tartinant en français chez Gallimard.

Je sors alors ma boîte de Pepsi Beyoncé, ma voisine lit un Voici épinglant à nouveau Pete Doherty.

Cours sur la négoce d'Art : "c'est dommage qu'on ne laisse plus crever de faim les artistes, maintenant qu'ils sont salariés ça s'artisanalise."... moi pas voler plus haut quand on parle d'économie prototype de "on est forcés de trop produire pour récupérer la mise, un bouquin acheté c'est soit une découverte soit un mauvais moment à passer" moi penser "c'est pas grave on les enverra aux Africains." cynique-je.

Dans ma plaidoirie de la semaine prochaine je devrais refuser une avance sur recette, mais en ce moment bizarrement, je cogite sur : trop de culture, plus de culture ?